Paludisme grave dans le cadre de l'initiative multilatérale sur le paludisme

24 avr 2024

L'initiative multilatérale sur le paludisme s'est tenue du 21 au 27 avril 2024 à Kigali, au Rwanda. Dans leurs discours, le ministre de la santé du Rwanda et plusieurs autres experts ont affirmé l'engagement du continent et de la communauté de lutte contre le paludisme à éliminer la maladie.

En ce qui concerne le paludisme grave, le Dr Christine Manyando, du Centre de recherche sur les maladies tropicales de Zambie, a présenté les composantes socio-comportementales du traitement : Pourquoi est-ce important, en soulignant le fait qu'il s'agit d'une population négligée et en mettant l'accent sur les soignants et la communauté scientifique/médicale.

Mme Deborah Bora Kanyamukenge de l'Université de Lubumbashi a également fait une présentation sur les jeunes enfants atteints de paludisme grave dans les zones reculées de la RDC : une analyse contextuelle des perceptions, des attitudes et des comportements de recherche de santé de leurs parents.

 Fosun Pharma a présenté ses travaux sur le premier artésunate injectable avec un seul solvant, Argesun® (artésunate pour injection), qui est plus facile à préparer, plus rapide à reconstituer et plus sûr à administrer.

Medicines for Malaria Venture a également présenté sa stratégie de développement de médicaments contre le paludisme grave et ses innovations pour l'élimination du paludisme.

La Journée mondiale du paludisme est un moment clé du calendrier pour la communauté de lutte contre le paludisme. C'est l'occasion de se rassembler, de sensibiliser à la lutte contre le paludisme et de mettre en lumière les défis que nous devons relever pour éliminer cette maladie dévastatrice.

En 2022, 608 000 décès dus au paludisme ont été enregistrés dans 85 pays. Le continent africain porte une part disproportionnée du fardeau mondial du paludisme. En 2022, le continent abritait 94 % des cas de paludisme (233 millions) et 95 % (580 000) des décès dus à cette maladie.

Il est important de noter que le paludisme a un impact disproportionné sur la santé, la société et l'économie des femmes et des filles. Il crée également un cycle d'inégalités qu'il est plus difficile d'éliminer. L'accès aux services de santé en cas de besoin, sans charge financière, est un droit de l'homme - le paludisme n'est qu'une pièce du puzzle de ce défi sanitaire mondial plus vaste.