Système de santé de la Tanzanie

Structure

Training

Formation

En date de 2020, le PNLP avaient formé 294 agents de santé à l’évaluation de triage et au traitement d’urgence (ETAT) dans 21 circonscriptions. Une formation à l’ETAT était prévue pour 450 agents de santé supplémentaire dans 30 circonscriptions, notamment pour le paludisme grave. En 2019, 2 251 agents de santé supplémentaires ont été formés à la prise en charge des cas de paludisme et au contrôle de la qualité des tests de diagnostic rapide du paludisme (TDR). 40 techniciens de laboratoire ont, quant à eux, été formés à la microscopie dans les zones du lac et de l’Ouest, tandis que 600 agents de santé de la zone Sud ont reçu une formation en matière de prise en charge des cas de paludisme et de contrôle qualité des TDR. [2]

Toujours en 2019, les équipes communales de gestion sanitaire (CHMT) ont réalisé des visites de supervision et des formations afin d’améliorer la qualité des services de lutte contre le paludisme pendant la grossesse au moyen du dispositif d’amélioration de la qualité du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) dans 1 462 établissements de santé (80 %) dans les sept régions des zones du lac et 66 zones de l’Ouest, et 1 044 (87 %) dans les quatre régions de la zone Sud. [2]

 

Défis

Allocation des ressources :

  • Tenter de mettre en place des services de santé de qualité : un dispensaire dans chaque village, un centre de santé dans chaque quartier et un hôpital de circonscription dans chaque circonscription.
  • Nombre minimal d’agents de santé requis : 145 454, nombre réel : 63 447 (pénurie : 56,38 %)
  • Le vieillissement rapide des effectifs va aggraver la crise
     

Utilisation des données et culture :

  • Qualité des données, analyse et utilisation des informations pour la planification et la prise de décisions.

Accès limité aux médicaments et aux produits de santé :

  • Les établissements de soins de santé primaires sont confrontés à des difficultés dans la prestation de leurs services en raison d’infrastructures sous-optimales, et d’une pénurie de personnel qualifié et de médicaments essentiels.

Financement de la santé :

  • Dépendance vis-à-vis des partenaires extérieurs (49 %)
  • Une part importante du financement des donateurs est consacrée aux programmes verticaux qui ne bénéficient qu’à un petit segment de la population.
  • La part des sources fiscales nationales (21 %) est très faible.
  • Niveau de dépendance vis-à-vis des paiements directs (25 %)
  • Source d’inégalité dans l’accès aux soins de santé et haut degré de risque financier pour les dépenses de santé d’urgence familiales ou individuelles