Système de santé au Burkina Faso

Structure

Le système de santé du Burkina Faso compte trois secteurs :

  • le sous-secteur public, 
  • le sous-secteur privé et 
  • le sous-secteur traditionnel

Trois secteurs : sous-secteur public, sous-secteur privé et sous-secteur traditionnel :

  • Sous-secteur public :
  • Districts de santé :

Premier niveau de contact :

  • 1 606 centres de santé et de promotion sociale, 123 cliniques, 14 maternités et 32 centres médicaux
  • Pack minimum d'activités (dont le paludisme)
  • Deuxième niveau : 45 hôpitaux/centres médicaux de district de transfert avec unités de chirurgie
Niveau régional :
  • Hôpitaux (9)
  • Établissements de transfert pour le niveau des districts
Niveau national
  • Hôpitaux universitaires (3), hôpital national
  • Établissements de transfert pour le niveau régional
  • Formation et recherche médicale
  • Réseau de 120 laboratoires à tous les niveaux
Secteur privé
  • 2013 : 78 établissements de santé privés offrant des soins hospitaliers
  • 306 établissements de santé privés offrant des soins non hospitaliers
  • 693 pharmacies et officines privées
  • Principalement à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso
Secteur de la médecine traditionnelle
  • Le ministère de la Santé préconise le transfert des cas graves examinés par ces praticiens vers des établissements de santé
  • Les praticiens seront formés afin d’identifier les signes de paludisme grave (formations financées par le budget national)
  • Le secteur de la médecine traditionnelle est progressivement intégré au système de santé sous l'égide de la Direction pour la médecine et la médecine traditionnelle du ministère de la Santé.
  • L’État financera la formation des praticiens de médecine traditionnelle afin qu'ils puissent identifier les signes de paludisme grave et de pouvoir transférer ces patients vers les centres de soins adaptés.

Défis

Prise en charge des cas

  • L’artésunate rectal ne fait pas partie des recommandations sur le pré-transfert

Qualité du système d'informations liées à la santé

  • Qualité et exhaustivité des données
  • Transmission tardive des données
  • Charge de travail excessive due au grand nombre d'outils de collecte de données
  • Absences de données sur la consommation, sur le nombre de personnes ciblées par les activités de sensibilisation et de données communautaires
  • Le système d’information parallèle engendre la duplication et l’incohérence des informations

Gestion des intrants

  • Achat
    • Retards de livraison, procédures complexes, stocks restreints, manque de ressources financières
    • Ruptures de stock nationales en conséquence.
  • Stockage
    • Restrictions de stockage et de distribution
    • Retards de livraison et/ou stocks excédentaires
      • Négociations en cours avec les partenaires et la centrale d’achat des médicaments génériques essentiels et des consommables médicaux afin d’intégrer tous les produits dans le système national de distribution des médicaments.
  • Distribution
    • Difficultés d’achat
    • Manque de coordination

 

Ressources humaines

  • Contraintes en termes de capacités humaines
  • Les populations mobiles font que la mise en œuvre des activités est retardée ou incomplète.
  • Supervision des agents au niveau communautaire

Protocole d’accord avec le secteur privé

Bien que la prise en charge des cas de paludisme soit assurée essentiellement par le secteur public, le secteur privé représentait environ 5,5 % de la prise en charge des cas de paludisme à l’échelle nationale en 2018, selon l’Enquête démographique et de santé 2021-2025. Pour renforcer cette part, le PNLP et le secteur privé œuvrent à la rédaction d’un protocole d’accord permettant une gestion efficace des antipaludiques et l’élaboration de rapports dans les établissements de santé privés. Ce protocole d’accord définira les devoirs et les responsabilités des deux parties. Les antipaludiques les plus courants dans le secteur privé sont l’artéméther-luméfantrine, la dihydroartémisinine-pipéraquine, l’artésunate-pyronaridine, l’artésunate-amodiaquine et l’artésunate sulfaméthoxypyrazine-pyriméthamine. [2]